Comment atténuer le « syndrome de la cabane » avec la sophrologie ?

Intéressons-nous à un syndrome psychologique dont il est beaucoup question dans les médias ces jours-ci : le « syndrome de la cabane ». C'est cette angoisse que certains ressentent depuis le début du déconfinement. Pas envie de sortir de chez vous ? Pas envie d’aller vous promener ? Ni de voir qui que ce soit ?  Après deux mois de confinement, vous avez juste envie de rester à la maison. Vous souffrez peut-être du « syndrome de la cabane ».

 

Le « syndrome de la cabane », qu’est-ce que c’est ?

 

Le « syndrome de la cabane » tire son nom d'un état émotionnel observé au début du siècle dernier chez des chercheurs d'or aux Etats-Unis. Après des mois confinés dans leurs cahutes, ils étaient paniqués à l’idée de revenir à la civilisation. Phénomène qu'on a pu observer également chez des gardiens de phare.

 

Et aujourd’hui, dans le cadre de la pandémie Covid-19, vous pouvez avoir peur de quitter un lieu d'enfermement pour retrouver la vie normale. Les symptômes peuvent être les suivants : anxiété, fatigue, engourdissement des jambes et des bras, difficulté à se lever le matin, longues siestes durant la journée, sentiment de tristesse.

 

Le « syndrome de la cabane » peut venir à la fois du fait que vous regrettez les avantages du confinement, et du fait que vous redoutez le déconfinement.

 

Le confinement avait finalement de nombreux aspects rassurants. Les informations véhiculées par les media étaient anxiogènes donc vous vous sentiez en sécurité chez vous. Vous en avez peut-être profité pour vous reposer, jardiner, cuisiner, lire, passer du temps avec votre conjoint, jouer avec vos enfants …

 

Par ailleurs, le déconfinement a quelque chose d’inhabituel donc effrayant : porter un masque, garder ses distances, ne plus toucher, ne plus faire la bise ni serrer la main, sans parler de la peur d'être contaminé en sortant, car le virus circule toujours …

 

S’adapter à une nouvelle réalité

 

En principe, l’angoisse liée au « syndrome de la cabane » diminue avec le temps. Si vous pensez être concerné/e par ce syndrome, sachez que vous n’êtes pas seul/e. Il touche tout type de personne, quel que soit l’âge, la situation familiale ou professionnelle. Toutefois, si les symptômes persistent, n’hésitez pas à rencontrer un professionnel qui saura vous aider.

 

La sophrologie en particulier est une méthode qui vous aidera à relâcher stress et angoisse. Lors de la première séance, un entretien approfondi permet de bien identifier vos symptômes, vos attentes et vos besoins. Comment se manifestent vos angoisses liées au déconfinement ? Souffrez-vous de migraines, de maux de ventre, de troubles du sommeil ? Ressentez-vous une gêne respiratoire ? Êtes-vous paniqué/e à l’idée de reprendre les transports en commun ? De retrouver certains collègues ? Ensuite, vous expérimentez quelques exercices de relaxation visant à évacuer les tensions et à vous reconnecter avec votre corps.

 

Au cours des séances suivantes, les outils disponibles en sophrologie sont suffisamment nombreux et variés pour trouver ceux qui seront appropriés à votre situation : exercices de respiration, mouvements de détente musculaire, ou techniques de visualisation mentale. Vous vous familiarisez avec ces outils en séances, et entre les séances vous continuez à pratiquer de façon autonome. C’est une des forces de la sophrologie : vous êtes acteur/actrice de votre mieux être. Vous reprenez peu à peu le contrôle sur vos émotions, vous reprogrammez positivement vos schémas de pensées pour mettre de la conscience sur ce qui est agréable, positif.

 

Céline MESTRE

Sophrologue à Cormeilles-en-Parisis

06.82.88.95.52